Coup de tonnerre dès la première boucle de la journée : Anthony Cosson est sortie de la route (sans gravité pour l’équipage) dans l’ES8. Son duel avec Patrice Robert pour le gain du groupe N avait atteint son apogée hier soir, puisque les deux hommes étaient séparés de moins d’une seconde. Patrice ayant pris un avantage de 4sec dans l’ES7, Anthony aura certainement voulu combler cet écart.
Au classement général, Mickaël Faucher reste en tête et augmente son avance de 10sec sur Bruno Longépé. La troisième place du podium va être disputée, puisqu’André Jézéquel perd du temps sur David Deslandes qui revient à moins de 12sec.
Ils ont dit :
Mickaël Faucher : « On ne connait pas les spéciales, je reste méfiant partout, on perd donc beaucoup de temps. On modifie les notes au fur et à mesure, je pense être mieux dans le prochain passage. L’ES2 est très bosselée, ce qui occasionne des réactions bizarres de l’auto, il faut donc rester très vigilent. »
Bruno Longépé : « Que ce soit moi ou Mickaël, nous n’avons pas de jeu à faire. Les positions sont figées, l’objectif pour nous est de rallier l’arrivée sur la seconde marche. L’afficheur continu ses caprices, il n’a pas fonctionné dans la 7 alors que sans savoir pourquoi nous l’avons retrouvé dans la 8. »
André Jézéquel : « C’est un peu mieux qu’hier. Le frein à main restait bloqué et ça nous a fait perdre beaucoup de temps. Tous les problèmes ne sont pourtant pas réglés puisque nous avons maintenant une perte de puissance. Nous n’arrivons pas à monter au rupteur. En plus de ça j’ai fait un tout droit. David revient très fort derrière, il ne faut pas faire de boulette si nous voulons conserver notre place sur le podium. »
Pascal Berard (1er groupe R – 6 au scratch) : « Je préférais les spéciales d’hier. C’est beaucoup plus piégeux aujourd’hui. La partie bosselée arrache le volant des mains, c’est impressionnant. On se bat à coup de dixième avec Lacomy, nous allons essayer de le contenir mais ça va être chaud. Nous n’avons donc pas le droit à l’erreur. »
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