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Vainqueur de cette première édition du rallye de Bretagne, Xavier Lemonnier a donné le ton pour les prochaines éditions : Il faudra être solide pour inscrire son nom au palmarès. Jusqu’au bout, les hommes et les mécaniques ont souffert. En Bretagne, il n’y a pas que le nom des spéciales qui fait peur… Leur profil aussi !

Dès les premières minutes du rallye, on devine que la course va être dure. Dans les roches du diable, le très expérimenté Bruno Longépé y laisse tous ses espoirs. Celui qui a terminé 2 fois dans le top 5 d’une finale de coupe de France, couru aux 4 coins de l’hexagone, décroché la victoire au volant de 8 voitures différentes, est parti à la faute après 400 mètres de course. A l’inverse, Lemonnier est parti prudemment. La méconnaissance de son auto, qu’il pilote pour la seconde fois seulement, lui font perdre quelques secondes sur le local Jézequel. Après une montée en puissance durant les 2 boucles intermédiaires, le pilote normand est parvenu à inverser la tendance et se dirige vers un succès légitime. C’est sans compter sur les souffrances de la mécanique de la belle 206 WRC. Le pont avant se brise dans l’avant dernière spéciale rendant l’auto très délicate à piloter. « Je ne sais pas comment je fais pour être encore là » avouera le vainqueur à l’arrivée à Plouay. De quoi donner des regrets à Jézequel qui a perdu un temps précieux dans un mauvais choix de pneus dans la seconde boucle puis en oubliant de monter sa rampe de phare dans la 3ème, disputée à la tombée de la nuit

Malgré ces quelques erreurs, Jézequel monte sur la seconde marche du podium et remporte la classe A7S. Un podium sur lequel tout le monde s’attendait à retrouver le vainqueur du groupe N et de la classe 4 Michel Bourgeois mais le normand s’est laissé surprendre par la jeunesse de Florian Cordillot  qui décroche au terme d’une boucle de nuit, menée à tambour battant, la 3ème place et la victoire de classe A6K. Pour le nantais, c’est le second podium en quelques semaines et le premier sur un rallye national. Peu à son aise sur ce parcours, Didier Gouret a assuré l’essentiel en marquant les points précieux de la 5ème place pour le championnat régional.

Après le retrait de Patrice Robert, soucieux de préserver la mécanique fragile de la BMW 318 en prévision de la finale de la coupe de France, c’est Eric Chabrier qui s’adjuge la victoire du groupe F2000 et de classe F2-14. L’angevin s’est régalé sur ce parcours, le public aussi ! 9ème du classement général, il devance d’une place le vainqueur du groupe GT, Vincent Humeau, qui a fait parler son expérience des épreuves du championnat de France pour imposer sa petite Berlinette Hommel (GT9) face aux puissantes Clio V6 et Nissan 350Z. Il faut croire que battre des voitures à la puissance supérieure est une marque de fabrique chez les Humeau, puisque François, le fils de Vincent, réalise la même performance en groupe R au volant de la plus petite auto du plateau (Twingo R1).

Comme prévu, le groupe N aura été le groupe le plus relevé puisque dans chaque classe, les écarts restent raisonnables pour un rallye de ce format. Ormis Bourgeois qui devance facilement Jean-Noël Nombella et Jean-Pierre Landron qui ont connu une course difficile, le vendéen Yann Guérineau s’est imposé aux forceps face à un autre vendéen, Thierry Landais, dans une classe N3 dont le niveau était très relevé. En N2, Yohann Mouillé devance Olivier Géraud. Il est imité par son frère Ludovic qui remporte la classe N1.

Dans le groupe A, derrière les leaders du général, Michel Dutot signe son retour à la compétition de la meilleure des manières en remportant au volant de sa Mitsubishi Evo 9 une classe A8 à l’accent japonais. Longtemps leader et en lutte pour le podium final, le nantais Damien Delanoue a dû renoncer sur problème mécanique. Face à Frédéric Souffez, venu valider des choix techniques en prévision du rallye de France - Alsace, Olivier Louis remporte une belle victoire dans la classe A6. Seul engagé de la classe A5, Philippe Naud est à l’arrivée, condition sine qua non pour remporter la victoire.  15ème du général, Hervé Denié remporte la classe A7K au volant de la Peugeot 306 Maxi.

En groupe F2000, le normand Patrice Léon s’impose en F2-13 non sans avoir du résister à Christian Descamps jusqu’à sa regrettable sortie de route. Matthieu Compagnon remporte la classe F2-12 et Jérôme Véron la classe F2-11.

Seul partant dans la classe R3, Yann-Théo Ramé est à l’arrivée.

Il faut saluer enfin la performance de Thierry Kerveno au volant de la BMW M3 du groupe Z qui occupait la 10ème place du classement général avant son retrait. Qui aurait pensé qu’une propulsion puisse défendre aussi bien ses chances sur un parcours aussi particulier ?

Le parcours, qui a fait l’objet de toutes les discussions, semble être la force de ce rallye de Bretagne. Ce parcours pourrait évoluer à l’avenir pour rendre cette épreuve encore plus sélective et faire du rallye de Bretagne une épreuve incontournable. Une majorité des concurrents, séduits, se sont déjà donnés rendez-vous du côté de Plouay pour 2012.

Dans le rallye VHC, le breton Joseph Le Bihan impose son Alpine A110 devant la Talbot Sunbeam de Bernard Dées et la BMW 323i de Xavier Poumeri. Les 2 Porsche de Cazaux et Gadal, favorites sur le papier, n’ont pas vu la ligne d’arrivée.

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